En 2020, les agriculteurs découvrent l’agrivoltaïsme comme outil de mutualisation au service de la résilience agricole. Ils se saisissent aussitôt de l’opportunité de générer des synergies favorables au territoire. Ils lancent alors une réflexion ambitieuse sur la pérennisation de la vocation agricole de leurs parcelles et décident de se regrouper au sein du collectif « Avenir Tursan Agrivoltaïsme ».
Ces exploitants font en effet face à plusieurs contraintes agricoles locales, telles que l’impossibilité d’irriguer les parcelles, la récurrence d’aléas climatiques dévastateurs, l’augmentation des coûts de fonctionnement et l’importation d’amendements de plus en plus couteux.
Sur leur territoire, les parcelles sont composées à 80% de cultures de maïs sans aucun aménagement paysager. L’opportunité s’inscrit dans l’endiguement de la monoculture de maïs qui participe au recul de la biodiversité.
Pour ces professionnels agricoles, l’impact des aléas climatiques s’intensifie au fil du temps, quelles que soient les saisons, avec des épisodes aux récurrences quasiment annuelles. Les fortes sècheresses, les orages de grêles, les vents intenses, les gelées ou encore les excès d’eau réduisent leurs récoltes et mettent en péril leurs entreprises agricoles.
Le sujet de l’irrigation est aussi de plus en plus prégnant que ce soit en été ou en hiver. Les droits d’irrigation deviennent difficiles ou impossibles à obtenir alors que l’eau est une ressource indispensable, notamment avec les tendances de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires. Au-delà des conflits sociaux sur la question de l’eau, les agriculteurs Tursanais n’ont simplement pas de forage dans la zone.